De nombreuses raisons peuvent vous empêcher de ne pas atteindre votre objectif: arrêter de fumer. Les fumeurs prononcent souvent cette phrase, mais rares sont ceux qui y arrivent. C’est un véritable défi qu’ils doivent relever. Oui, il est vraiment facile à dire, mais c’est très difficile en fin de compte. Malgré la motivation, l’on se demande surtout pourquoi il est vraiment difficile d’arrêter de fumer.

Les manques physiques

Généralement, la dépendance dépend surtout d’un état de manque au tabac, dû à une dépendance physique incontrôlable. Le manque se manifeste par d’importants maux de tête, une dépression ; des troubles du sommeil, un état d’irritabilité. Les symptômes d’un état de manque peuvent varier d’une personne à l’autre. Cela peut réellement devenir insupportable et c’est ce qui empêchent les fumeurs d’atteindre leur objectif. Avec les patchs ou les gommes, il est possible de contrôler l’envie de fumer.

La peur de grossir

L’une des raisons qui poussent les fumeurs de continuer c’est l’envie de rester toujours mince. Selon eux, le tabac aide leur organisme à éliminer les graisses. Cependant, les experts en nutrition estiment qu’il ne s’agit que d’une idée reçue, car les personnes qui fument ont tendance à manger plus, ce qui indique qu’elles sont en état de manque physique. Généralement, les fumeurs sont d’importants grignoteurs, alors que les fringales sont connues pour faire grossir. Pour éviter de prendre du poids pendant le sevrage tabacologique, il est possible d’utiliser un substitut nicotinique qui aide l’organisme à contrôler contre les envies de grignotage. Il est également important de pratiquer une activité physique régulière pour permettre à l’organisme d’éliminer les toxines laissées par le tabac.

Une question d’habitude

Fumer est avant tout une question d’habitude, une sorte de rituels qui s’est établie au fil du temps et qui s’est intégrée dans les routines quotidiennes. Arrêter de fumer peut favoriser la dépendance comprotementale de la même manière que l’alcool et le café. Pour s’en débarrasser, certains experts préscrivent des traitements médicamenteux pour aider les fumeurs à repousser l’envie d’allumer une tige. Il est important de briser cette habitude pour faciliter le sevrage.

Un entourage fumeur

Le défi est d’autant plus important si le fumeur vit dans un environnement fumeurs. Si une personne est décidée à arrêter, la tentation sera toujours grande si les personnes qui l’entourent ne cessent encore de fumer. Arrêter de fumer constitue un réel défi qu’il devra relever. SI vous êtes en couple, vous devez prendre la décision ensemble pour que le sevrage soit moins dur. Si l’autre n’est pas encore prêt à arrêter, il faut convenirpur certaines règles pour permettre à l’autre de réussir son sevrage tabagique.

La peur de l’inconnu

Les grands fumeurs ont peur de l’inconnu. Ils évoquent les problèmes de stress qui leur contraint à continuer leur habitude. Le tabac est considéré comme un agent antistress, ce qui constitue généralement une idée reçue. Le stress évoque un état de manque physique, à cause de la baisse de la nicotine dans l’organisme. Encore incapable de lutter contre l’envie de fumer, il est soumis à un important niveau de strie qui le contraint à allumer une cigarette. Au début du sevrage, il faut utiliser différents tous les moyens disponibles pour minimiser le niveau de stress. Certains centres de sevrage proposent des groupes de gestion de stress qui permet aux fumeurs d’exposer leurs craintes et leur angoisse. D’autres proposent des séances de sophrologie et de relaxation pour favoriser la gestion de stress, ainsi que des séances d’autohypnose pour les apprendre à mieux se détendre.

Un problème génétique

L’addiction au tabac peut être de famille. Des généticiens ont identifié plus de 600 gènes responsables d’une dépendance à l’alcool et au tabac. Aucune règle ne régit l’addicition, mais selon les experts, le profil addictif d’un fumeur peut être déterminé par son profil génétique. De nombreuses études ont été réalisées pour mieux comprendre l’état d’addiction au tabac d’une personne. Les chercheurs de l’Institut Pasteur ont publié le résultat d’une étude qu’ils ont effectué dans la revue Current Biology. Ils ont conclu que plus de 35 % des Européens fumeurs qui rencontrent des difficultés dans le processus de sevrage ont un profil génétique addictif au tabac.